Expositions

Camille Colobert

Le 14 mai 2025

Exposition Collective pour l’Encan : Le Moi M’aime

Le Livart | En soutien au Centre d’Apprentissage Parallèle

J’ai eu le privilège de participer à l’exposition collective et encan bénéfice Le Moi M’aime, organisé par @lemoimaime au @lelivart en soutien au Centre d’Apprentissage Parallèle (Le CAP). Cet événement revêt une signification particulière pour moi, puisque je travaille au sein de cet organisme à but non lucratif en tant que responsable d’atelier et art-thérapeute auprès de personnes vivant avec des enjeux de santé mentale.

Chaque année, Le CAP organise cette levée de fonds essentielle afin de subventionner ses nombreux projets et de maintenir ses programmes destinés à soutenir la santé mentale, le bien-être et l’inclusion sociale de sa communauté. J’ai donc été invité à offrir une œuvre pour cet événement mémorable qui a réuni 128 artistes engagé·es et présenté plus de 100 œuvres.

         

 

Cette exposition collective témoigne de la force du milieu artistique montréalais et de sa capacité à se mobiliser pour des causes significatives. Exposer aux côtés d’autant d’artistes talentueux·ses, tout en contribuant directement au financement d’un organisme qui me tient profondément à cœur, a représenté une expérience à la fois enrichissante et profondément gratifiante.

L’encan Le Moi M’aime incarne parfaitement la mission du CAP : valoriser l’expression créative comme outil thérapeutique et de transformation sociale, tout en créant des ponts entre les artistes, le public et les personnes accompagnées par l’organisme, favorisant ainsi une véritable inclusion sociale par l’art.

CAMILLE COLOBERT

 

 

 

Le 1er mai 2024

Le 1er mai 2024 marquait le lancement de la revue littéraire Grands Espaces, une publication qui célèbre la rencontre entre l’écriture et les arts visuels. J’ai eu l’immense honneur d’y voir illustrée l’une de mes peintures : Lonesome Tower, huile sur toile, 120 x 90 cm, réalisée à Montréal en 2023.

Cette collaboration avec Grands Espaces représente pour moi une reconnaissance significative du dialogue possible entre littérature et peinture. Voir mon œuvre intégrée dans un contexte éditorial et littéraire témoigne de la capacité de la peinture à transcender son cadre d’exposition traditionnel pour enrichir l’expérience de lecture et accompagner le propos des auteur·trices.

Lonesome Tower, avec sa verticalité solitaire et sa présence monumentale, trouve une résonance particulière dans l’univers des Grands Espaces. L’œuvre dialogue avec les textes de la revue, créant des échos visuels et poétiques qui amplifient la portée émotionnelle et conceptuelle de la publication.

Cette parution constitue une étape importante dans mon parcours, confirmant que mon travail pictural peut nourrir et enrichir d’autres formes d’expression artistique, participant ainsi à un écosystème créatif plus vaste où les disciplines se répondent et se complètent.

Lonesome Tower, huile sur toile, 120×90 cm, Montréal 2023.

CAMILLE COLOBERT

 

 

Affiche du Film : L’Écho des Vagues

Réalisation : Lucas Desrosiers | Production : École des médias de l’UQAM | Sortie en salle : 30 avril 2024
Le 30 avril 2024, le film de Lucas Desrosiers, L’Écho des Vagues, produit par l’École des médias de l’UQAM, prenait l’affiche dans les salles de cinéma. Pour accompagner cette sortie, j’ai eu l’honneur d’être sollicité afin de réaliser une peinture originale qui servirait d’affiche officielle au film.

Cette collaboration entre cinéma et arts visuels a représenté pour moi une opportunité unique de dialogue entre deux médiums artistiques. Ma création devait capturer l’essence narrative et l’atmosphère du film, tout en proposant une œuvre autonome capable de susciter l’intérêt et l’émotion du public

Travailler sur ce projet issu du milieu universitaire témoigne également de l’importance des ponts entre les institutions académiques et les artistes de la communauté. L’École des médias de l’UQAM joue un rôle crucial dans la formation de la relève cinématographique québécoise, et contribuer à l’un de leurs projets s’inscrit dans une démarche de soutien à la création émergente.
L’affiche devient alors bien plus qu’un simple outil promotionnel : elle constitue une interprétation picturale du propos filmique, une invitation à plonger dans l’univers de L’Écho des Vagues.

Camille Colobert

Le 23 mars 2024

Exposition Bénéfice : Le Bleu et le Noir

Maison de France Montréal & Aussenwelt.co | 2024-2025

J’ai eu l’honneur de présenter une vingtaine d’œuvres lors de l’exposition bénéfice Le Bleu et le Noir, organisée à la @maisonfrancemontreal en collaboration avec @aussenwelt.co. Cet événement socio-culturel visait à promouvoir les arts visuels à Montréal tout en levant des fonds pour l’entretien de cette bâtisse historique.

Cette exposition est le fruit d’une résidence artistique de trois mois (janvier, février, mars) au sein même de la Maison de France, période durant laquelle j’ai pu m’imprégner profondément de l’atmosphère et de l’architecture du lieu.

La dualité du bleu et du noir

Mon travail explore la tension fascinante entre deux forces antagonistes. Le bleu incarne le ciel infini, l’ouverture et la liberté – cette sensation d’élévation et d’espoir qui nous pousse vers l’immensité. Il évoque la contemplation sereine et l’aspiration spirituelle.

Le noir représente le chaos, la pénombre et l’inquiétude face à l’inconnu. Il matérialise nos angoisses existentielles, cette part d’ombre nécessaire qui donne son relief à la lumière.

Le sublime revisité

Le sujet de l’exposition s’inspire directement du sublime de la bâtisse. J’ai notamment consacré huit tableaux aux radiateurs en fonte, ces éléments architecturaux emblématiques qui témoignent de l’histoire industrielle et de la mémoire du lieu. Ces structures métalliques, à la fois fonctionnelles et sculpturales, incarnent parfaitement la confrontation entre utilité prosaïque et beauté formelle, entre chaleur domestique et froideur minérale.

Cette démarche dialogue avec mes paysages désertiques noirs, qui constituent une référence directe à la Hudson River School. Comme les peintres de cette académie américaine du XIXᵉ siècle qui captaient la grandeur terrifiante et majestueuse de la nature sauvage, mes compositions désertiques plongent le spectateur dans des étendues immenses et désolées, où l’absence de repères et la vastitude de l’espace créent cette expérience paradoxale du sublime : la beauté côtoie l’effroi, l’émerveillement se mêle à l’inquiétude.

Mes œuvres jouent sur cette dialectique entre expansion et contraction, entre lumière libératrice et ténèbres oppressantes, invitant le spectateur à faire l’expérience de cette tension fondamentale qui définit notre rapport au monde et à l’architecture qui nous entoure.

Cette exposition demeure un jalon important dans mon parcours, conjuguant recherche esthétique rigoureuse et engagement envers la communauté artistique montréalaise.